[Route 5] Une balade pleine de surprises [Terminer]

Aujourd'hui, j'avais décidé d'aller prendre l'air, seule ou pas tout a fait, puisque mon Couafarel m’accompagne. Je me lève de bonne heure de mon lit douillet et m'étire. Je m’habille avec une chemise rouge motif écossait et enfile un jean délavé et usé par le temps. Puis je prends mes bottes a la mains et traverse sans un bruit la maison endormie. Les lattes de parquet grince légerement. Je passe le seuil de la porte quand je me fige. J'entends des pas qui se rapproche. Je me retourne doucement, le cœur battant a mille a l'heure quand je me rends compte, qu'a la faveur de l'obscurité, King m'avais suivi. Je pousse un soupir e soulagement et le laisse passer devant moi. Je vais devoir l'emmener je crois. Pas que j'en sois fâchée mais King a tendance a être de tempérament turbulent. Pour une promenade tranquille, c'est malheureusement loupé. Je referme la porte qui, miraculeusement, ne grince pas. Je suis soulagé et m'élance dans la ville si paisible a cette heure-ci. Le temps et la température sont cléments. Les rues pavé sont presque déserte et je me rends compte a quel point j'aime ce havre de paix qu'est cette ville.

Je marche lentement sur le sentier en terre battue, humant l'air rempli de parfum des fleures mauves qui bordais le chemin. King gambadait parfois si loin, qu'il se retrouvait hors de ma vue, si bien que je devais le siffler pour le faire revenir près de moi. Je m'assis près d'un parterre de fleur violettes, que le vent faisait onduler. A ma droite se trouve des escaliers qui allais vers le bas. On peut donc, en suivant le chemin inverse a celui qui j'avais parcouru, tomber sur Fort-Vanitas, là où se situe ma pension. A ma gauche, je vois la laie continuer vers ce qui semble être un champs d'herbe. Je dit semblais car je n'en vois qu'un bout de là où je me trouve. Il fait si beau que j'ai envie de m'endormir ici.Je ferme les yeux et écoute les bruits qui m'entoure. King jappe soudain et me fit sursauter. Je me relève, et accourue vers lui. Il est face au  champs d'herbes que j’apercevais tout a l'heure, qui se trouve en contrebas. On y accède par des marches en pierre. J'avance prudemment et descends les escaliers. Je tombe alors sur un Pokémon sauvage qui semble inquiet de voir mon Couafarel qui jappe joyeusement et saute.

Spoiler:

Quelle surprise pour le pauvre Vivaldaim qui traversait tranquillement un vaste champs en friche. En effet, ce dernier avait été interrompus dans sa promenade matinale par un Couafarel qui n'avait pas manqué de faire suffisamment de bruit pour que sa dresseuse s'approche à son tour. D'habitude à cette heure-ci il ne croise aucun humain, la plupart sont encore dans leurs villes à dormir et ne viennent pas déranger la tranquillité de ce champs. Notre pauvre petit pokémon sauvage ne savait pas vraiment quoi faire, c'était plus ou moins la première fois qu'il se retrouvait face à un humain, accompagnée de son pokémon personnel qui plus est. De ce fait, il restait tétanisé au milieu du champs tandis que l'humain se rapprochait pour comprendre la réaction de son compagnon à poil long.

Tout ce que ce jeune daim connaissait des humains c'est ce qu'il avait entendu des autres habitants des alentours, à savoir dans la plupart des cas des récits de combats qui se sont bien souvent soldés par la défaite, voire l'humiliation du pokémon sauvage, pas ou peu entrainé au combat surtout dans ces zones paisibles où seuls quelques Pandespiegles cherchaient des crosses sans pour autant en venir à se battre non plus. Vraiment il se retrouvait désemparé et allait devoir se défendre contre son agresseur, c'est du moins la conclusion qu'il tira de la situation. Lorsqu'il put de nouveau bouger, il fit face à l'humain qui se trouvait à quelques mètres devant lui et ne savait pas vraiment quoi faire, allait-il attaquer en premier ou bien allait-il juste espérer que ce dernier ne l'attaque pas et rappelle son pokémon à l'ordre ? Il semblerait qu'il se contente pour le moment d'observer la situation et qu'il décide ensuite de la façon d'agir.

Je regarde le Vivaldaim, un peu perdue. Je siffle King pour qu'il ne tente rien qui effraierait le petit  Pokémon  rose.

« Couché King » fit-je d'un ton doux

Mon Couafarel s'allonge puis jappa. Je le caressa et m’accroupis afin d'être à la hauteur du daim rosé. J'ai envie de le ramener avec moi... En tant qu’éleveuse, j'ai très envie de m'occuper de tout les  Pokémons. Et, même si mon Pokémon de prédilection est Couafarel, je ne dit pas non a d'autres bébés a chouchouter. Je chuchote quelque chose d'inaudible pour autres personnes que moi, puis reprends plus fort :

« Tu sais, je ne te veux aucun mal. Et King, mon Couafarel, n'est pas méchant. Il voulais jouer. Enfin bref, j'aimerais juste, si tu es d'accord, prendre soin de toi. Je sais que tu n'as, en théorie, pas besoin de moi, mais peut-être que tu aurais besoin de compagnie, non ? Je pense que ma mère et moi, on saura s'occuper de toi... Mais par contre, fait attention de ne pas croiser ma sœur... Elle est vraiment méchante. Tu sais, je pense que tu me comprends, quoi qu'on en dise. Donc j'espère avoir réussi a te convaincre, petit Vivaldaim... »

Je tends lentement la main vers l'animal, qui m'observe. Je reste un long moment comme ça, a le scruter dans les yeux. Quelque tâches jaunes parsème ses flanc rose. Ses pattes blanche perlé se termine par des sabots noir luisent au soleil. Sa truffe noiraude semble humide, ce qui est signe de bonne santé. Un fois que j'ai fini de le détailler, je replace mes yeux face au sien et attends sa réaction.

Spoiler:

Vivaldaim fut surpris par la réaction de l'humaine, en effet, au lieu d'ordonner une attaque elle ordonna au contraire à son pokémon de rester en retrait et s'avança seule vers lui. Il resta un moment immobile, la fixant du regard en essayant de comprendre ses intentions et s'assurant qu'elle ne tente pas d'attaque vicieuse. Elle s'approchait de plus en plus et fini par s'arrêter, se baisser et tendre le bras vers notre jeune pokémon sauvage. Elle semblait vouloir sympathiser avec lui et s'adressa même directement à lui. Il est vrai qu'il comprenait le langage des humains, comme tous ses congénères d'ailleurs, mais les mots qu'elle prononça l'étonnèrent encore plus que ses gestes. Elle semblait vraiment s'inquiéter pour lui et vouloir l'aider et lui apporter de bonnes choses, elle lui dit qu'elle serait capable de bien s'occuper de lui avec sa famille, qu'elle pensait qu'il avait besoin de compagnie, qu'il devait se sentir seul dans cette région. Et il est certes vrai qu'il passe rarement du temps avec d'autres individus de son espèce, mais cela ne l'avait jamais vraiment dérangé, il s'était habitué depuis et n'en souffrait pas. Seulement, il se laissa tenter par les paroles de la jeune fille qui lui faisait face.

Après quelques secondes de réflexion et d'observation, il décida de s'approcher un peu à son tour tout en gardant un œil sur le pokémon de compagnie qui était couché à une dizaine de mètres d'eux. Il huma l'humaine tout en faisant le tour d'elle. L'odeur qu'elle portait sur elle était assez agréable, et finalement son instinct de survie se relâcha un peu et lorsqu'il eut fini de faire le tour d'elle, il approcha un peu sa tête de la main qui lui était tendue pour montrer qu'il acceptait de se faire caresser.

C'était la première fois pour lui qu'il rencontrait un être humain et celui-ci ne ressemblait en rien aux descriptions qu'il avait entendu des autres résidents de ces lieux sauvages où il vivait. Malgré la méfiance dont il fit preuve au début, il se laissa approcher par la jeune fille et pensait alors : *Je ne comprends vraiment pas pourquoi les autres ont dis de telles choses sur les humains.*. De plus, ses pensées étaient renforcées par la confiance que semblait éprouver le Couafarel envers sa maîtresse, ce qui fini de convaincre le jeune Vivaldaim que les humains ne sont pas aussi horrible qu'on le lui avait dis.

Je tente de ne pas bouger tandis que le Vivaldaim tourne autours de moi, me sent, faisant tressauter son museau et finalement, approche sa tête de ma main. Je tends les doigts pour le toucher un peu. Sa fourrure est toute douce. Il a l'air de s'être détendu depuis mon discours. Je souris de contentement. C'était pratiquement ma première rencontre d'aussi près avec un Pokémon sauvage. J'aurais voulu montrer ma joie, mais j'avais peur de l'effrayer. Je m'approche lentement, puis lui caressa le cou. Il tressait mais ne sembla pas effrayer. Mes paroles ont peut-être eux un effet positif... Je décide de reprendre la parole :


«Merci beaucoup, Vivaldaim... C'est très gentil a toi de bien vouloir que je te caresse... Je suis heureuse que tu semble détendu... Je ne voulait pas t'effrayer, tu sais... Au fait, je crois que j'ai oublié de me présenter... Je m'appelle Loane... Dit-moi, les Pokémons des noms ? Parce que je serais curieuse d’apprendre le tien ! Mais si tu n'en as pas, je peut t'en trouver un... Qu'es que tu en dit ? Ho, et j'ai quelque chose pour toi ! Voilà ! »


J’exhibe fièrement mon déjeuner, un sandwich avec de la salade et des radis. J'en coupe un bout avec mes doigts et le pose par terre. Le temps qu'il décide de manger ou pas, je me relève puis lui fait signe :


«Tu viens ? On rentre a la maison. Enfin, ta nouvelle maison ! Il y a plein de Couafarels mais ne t’inquiète pas, ils ne te ferons rien. Puis, peut-être que vous deviendrais amis ? Allons-y Vivaldaim ! »


Et je me met en route, direction Fort-Vanitas, tout en observant le petit Daim rose, voir si il me suivait ou pas, voir si il voulait bien de moi.

Spoiler:

La jeune fille sembla heureuse de la réaction de Vivaldaim, elle lui caressa la tête comme il l'avait invitée à le faire, puis elle descendit sur son cou. Bien qu'il ne s'y attendait pas trop, il se laissa faire et finalement elle reprit la parole, lui signifiant sa gratitude, se présentant, lui posant des questions et lui donnant aussi à manger. Elle semblait être quelqu'un de calme, et notre jeune pokémon accepta la nourriture qu'il trouva par ailleurs délicieuse. Sans attendre de réponse, elle se releva repartit dans la direction d'où elle était venue. Elle l'invita par ailleurs à la suivre, lui proposant de vivre dans une nouvelle maison. Elle l'avertit par ailleurs que là-bas se trouvait d'autres Couafarels semblables à celui qui l'accompagnait mais qu'il ne devait pas en avoir peur. A vrai dire il n'en avait pas vraiment peur, c'était surtout son instinct et son ignorance qui l'avait poussé à se méfier au début car il connaissait déjà d'autres Couafarels qui vivent à l'état sauvage non loin de ce champs, là où vivait alors notre protagoniste. Il hésita à suivre Loane au début.

*Qu'est-ce que je risque et qu'est-ce que je perds si je la suis ? Elle a l'air gentille, et puis elle a de la délicieuse nourriture aussi. Aller, j'y vais, mon instinct me dis que ça craint rien, je la sens bien cette humaine*

C'est ainsi qu'il se mit à gambader en direction de la dresseuse qu'il rattrapa rapidement. Arrivé à sa hauteur, il se mit à le renifler à la recherche de la délicieuse nourriture qu'elle lui avait fait goûter. Dans sa recherche, il fit tomber une pokéball à terre. Il s'empressa de renifler cela aussi pour voir si c'était comestible, mais l'odeur sembla ne pas lui convenir. Ne comprenant pas ce dont il s'agissait, il regarda la jeune fille en penchant la tête, signe qu'il s'interrogeait sur l'objet tombé au sol.

Plop. Le Vivaldaim fait tomber une sphère rouge et blanche de mon sac qui s'écrase sur le sol de terre battue. Je m'arrête, observe sa réaction. Il a un mouvement de recul assez comique, comme si la fragrance ne lui plaisait pas. J’ai un petit rire gêné, puis ouvrir la bouche pour lui expliquer :


« C'est une Pokéball... On la jette, comme ça et puis y'a un jet de lumière rouge qui te fait rentrer a l'intérieur...Cela permet qu'un Pokémon qui souhaite rester avec nous puisse avoir un endroit où il puisse se reposer quand le dresseur voyage et ne pas être obligé de marcher ! Mais comme nous n'irons jamais très loin, tu n'auras jamais besoin d'y rentrer sauf si tu en a envie... Mais je ne sais pas si c'est très agréable donc... Je ne préfère pas que tu ais a faire ça, tu vois ! Enfin bon... Ho, il est midi... Ha mais... Je suis en retard !! Viens vite Vivaldaim ! »




Je part en courant, direction l'élevage , ayant hâte de présenter mon nouvel ami a Léopold. En chemin, je saluait les personnes que je croisait car la ville est a présent bien réveiller et les travailleurs commence a partir au travail tant dis que les agriculteurs retourner déjà leur champs. Une fois arrivée, j'ouvre la porte puis m'écrie :


« Je suis rentrée ! »


Des aboiements se répercute dans le hall et Lady et Lord, deux autres Couafarel frère et sœur de l'élevage débarquèrent. Je me tourna vers Vivaldaim :


«Je te présente Lord et Lady, deux Couafarels ! Ils sont venu t'accueillir » Dit-je en riant

Spoiler:

La jeune fille expliqua à Vivaldaim l'utilité de l'objet qui était tombé de sa poche, il s'agissait d'une "maison portable" mais dont elle n'aimait pas se servir car elle préférait que ses compagnons soient les plus libre possible. Cela eut deux effets sur notre petit pokémon, d'abord cela le conforta dans son choix de la suivre, ensuite, il fut heureux d'avoir eu la chance de la rencontrer, elle qui prenait si soin de ses amis à quatre pattes. Il la suivit donc lorsqu'elle partit en courant. Il arrivèrent vite devant un grand bâtiment qui semblait être le lieu où elle vivait avec sa famille. Il semblait d'autant plus qu'il avait raison de penser ça lorsqu'il entendu des jappements qui provenaient de l'intérieur, il devait sûrement s'agir des deux autres Couafarels dont elle lui avait parlé.

"Je te présente Lord et Lady, deux Couafarels ! Ils sont venu t'accueillir"

Après avoir écouté ce que sa nouvelle dresseuse venait de dire, il regarda les deux pokémon qui se trouvaient face à lui, ils étaient très semblables en effet à celui qu'il connaissait déjà. Il les renifla pour mémoriser leur odeur et pouvoir les différencier rapidement. La première rencontre se déroula bien et ils semblaient plus bruyants que méchants. Vivaldaim était sûr qu'il allait se plaire ici, il s'agissait pour lui du début d'une toute nouvelle vie.